Dimanche 20 février, 10 heures et sous le soleil, nous voilà à THOIRAS pour la rando du « Roc de Tiéou ». Cette rando peu aussi s’appeler « désirée » car elle a été reportée par deux fois à cause du temps.
Daniel et moi en avions fait la reconnaissance pendant les vacances de Noël. Du reste, nous nous sommes perdus car une partie du balisage a disparu. Nous avions décidé de la proposer avec un circuit plus court, balisé, mais sans l’accès au Roc du Tinaou.
Avec 28 participants (c’est déjà pas mal) nous démarrons dans la bonne humeur cette rando baptisée « Roc de Tiéou » puisque nous n’avions pas pu y accéder, faute de balisage.
Après un passage à gué nous rejoignons la route et en chemin Adrien me dit : « La rando est courte et c’est dommage de ne pas monter au Roc, si on essayait, on va bien le trouver ce Roc de Tinaou ? » Pas de problème, moi je suis d’accord, d’autant plus que je fais entièrement confiance à notre guide préféré. Donc changement de direction et de décor ; Nous voilà parti à la recherche du Roc ; Longeant des clôtures, même électrique il y en a un qui s’en est aperçu ! Le chemin devenait sympa, mais au fur et à mesure il se rétrécissait et finit par être complètement envahi par la végétation, normal la nature reprend ses droits. Mais quelle expédition ! 28 individus dans les méandres de la « forêt vierge gardoise » ; on en a vu des variétés de végétaux au milieu des bartasses ! Mais celui qui nous a le plus marqué et dont nous gardons encore pendant quelques jours les stigmates, s’appelle : RONCE. Oui, et tout ça dans la bonne humeur, pas de panique, quand on est randonneur on est taillé pour l’aventure !
Arrivés au col de Rouquiès nous avons quand même dit ouf ! Mais il nous manquait la moitié des « aventuriers » que Daniel avait guidés dans d’autres « épineux » et qui ont fini par nous rejoindre. Ensuite, départ pour une vingtaine de minutes d’ascension du Roc tant désiré ; Et là, au sommet…. quelle beauté cette vue sur la vallée ! Merci Adrien, car on aurait manqué l’essentiel et d’avoir souffert un peu en valait vraiment la peine.
Après la descente du Roc, le pic-nick a été le bien venu et joyeux.
Objectif suivant : descendre au village de Gorniès (toujours dépourvu de balisage). Nous nous sommes trouvés dans l’obligation de traverser une propriété. La première clôture a été assez facile à franchir, quant à la deuxième : contorsions diverses obligées pour passer sous des barbelés guère plus haut de 30cm. Gorniès, on ne l’a pas vu !
Nous sommes arrivés à la voie ferrée et avons retrouvé Magali allongée sur les rails !!! Mon Dieu, elle craque, ce périple a été trop dur pour elle …. Sauf que le petit train des Cévennes ne passe qu’à partir du mois d’avril, ouf ! Nous avons longé la voie ferrée, monté sur un pont avec une très belle vue sur le Gardon, traversé des bois pour, enfin, arriver sur la fin de notre rando. Petit détour par un temple et son cloître du 11ème, brûlé au 17ème puis reconstruits au 18ème ; Balade dans le très beau hameau du Puech avec ses maisons typiques de la région, quant au château, on ne l’a pas vu ! Mais nous étions tous ravis de cette journée et d’arriver à Thoiras (sains et saufs).
Je crois que cette rando, tant au niveau de son périple que de son paysage, restera dans les annales.
PS : Je tiens à remercier Michèle et Daniel qui ont reconnu et organisé cette magnifique journée, et qu’ils sauront oublier mon intervention intempestive ! Quand a l’ambiance, je vous conseille vivement de regarder les photos (de Patrick pour la plus grande part), elles valent le coût. (Adrien)
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